Jour 2 (Rally di Roma Capitale 2019)

9h02. Début de cette seconde journée de recos qui sera plus corsée que la précédente. Une petite mise en jambe à Fumone pour se remémorer la spéciale de qualification et nous voilà repartis pour 1h de route direction le juge de paix, le mythe, LA spéciale de ce Rallye di Roma Capitale et qui a même son propre rallye: Pico.
11h23. Arrivée de cette ES1/4. Les sensations sont un peu différentes qu’en 2018 mais c’est toujours une spéciale à part. Même s’il est vrai qu’avec des notes corrigées, on peut vraiment se concentrer sur le tracé et pas sur tous les à côtés comme l’an dernier où tout nous sauter à la figure. On en profite pour préparer Chypre en empruntant une « coupe » pour reboucler la spéciale. Efficace.
13h00. On a fait un peu tirer sur le timing et la résistance à la faim mais au moins il ne nous restera plus que la spéciale de Santopadre et nous aurons terminé. Pique nique en vitesse devant le vestige d’une course poursuite entre une Panda et un triporteur Vespa, où c’est apparement le triporteur qui a gagné !
15h58. Recos terminées et non sans mal. A moins de 10km du but, nous avons été victime de l’interprétation « à l’italienne » du code de la route et nous avons heurté un tas de terre qui cachait un magnifique rocher. Résultat: crevaison immédiate et un entrainement à l’ancienne pour les jours de course. Spoiler alert: nous sommes loin du record établi par Redbull en F1 quelques jours plus tôt.
16h10. Sur le chemin du retour on décide d’aller embêter une dernière fois notre sympathique garagiste Antonio à Arce qui a dû se dire intérieurement « oh non pas eux ! ». Toujours est il que notre Saint Bernard local a fait encore des miracles et que notre bolide est de nouveau opérationnel.
17h42. Retour à l’assistance. La Clio n’est pas encore rentrée des vérifications mais je m’attaque directement à mon travail de l’ombre. Pendant ce temps, Florian change de casquette et renfile celle de viticulteur pour présenter aux autres concurrents son autre talent. De mon côté, j’ai recroisé avec plaisir une partie de l’equipe Métior du Monte Carlo avec entre autre Paolo, l’ingénieur baroudeur. 23h17, carnet terminé mais deux autres bien plus importants attendent d’être mis au propre. La nuit sera longue …
Sources:
Photos: Sixième Degrés (Erik Agostinelli) / Victor Bellotto
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C’est en feuilletant un vieux magazine de l’année 1994, que mon attrait pour le rallye a commencé. Il aura pourtant fallu attendre le Monte Carlo 2000 pour que j’aperçoive en vrai ces autos et ces pilotes qui me faisaient tant rêver. Depuis, cette discipline hors normes à guider ma vie, sous différentes formes, et j’ai désormais la chance d’y travailler au quotidien comme coordinateur sportif et copilote.