Jour 4 (Monte Carlo 2021)

7h30. Nous avions tout plannifier la veille pour profiter de cette matinée afin de terminer les caméras, mes notes au propre, prendre le temps avec les équipes de Renault Sport et puis tout est tombé à l’eau. A défaut d’entrainement de fin d’année pour les commissaires de l’ACM pour cause de vous savez quoi, l’organisation a eu la judicieuse idée, il faut le souligner, d’utiliser le tracé habituel du shakedown pour rôder 3 équipes de commissaires. Mise en place du matériel, d’un départ, d’une arrivée, de tous les pointages et notamment pour la nouvelle procédure de pointage sans interaction sociale. Les équipes de sécurité au grand complet ont donc tourné à vitesse réglementaire sur route ouverte simplement pour que tout le monde s’échauffe. Nous étions libérés à 10h45 puis déjeuner rapide avant de nous rendre au parc d’assistance, un peu en dernière minute.

13h00. Podium de départ, tristoune. Placé à l’intérieur d’un parc d’assistance bien vide, nous nous élançons dans ce rallye qui s’annonce compliqué, à bien des égards. Il pleut depuis le matin et nous peinons à trouver quelques infos météo sur les spéciales. Bien que la pluie est apparement fait disparaitre la plupart des pièges neige et glace, nous partons en neige pour assurer au maxium en cas de situation imprévues. Arrivés avec 15min de marge, une petite séance photo est improvisée et nous voici lancé dans le grand bain. Mon « bureau » est aussi chargé de post-it et autres penses bêtes et matériel qu’un cockpit de fusée. La spéciale est propre, la Clio Rally4 se comporte à merveille et nous restons impressionnés par le respect du huit clos. Certes, ce n’est pas comme cela que nous concevons le rallye , mais force est de constaté qu’à part de rares habitants locaux, aucun spectateur n’a bravé l’interdit. Ouf de soluagement pour l’ensemble de l’organisation sur la communication en amont. Le rallye peut continuer.

15h19. Le retard au départ de l’ES2 nous aura au moins permis de voir quelques minutes les deux Toyota boys, partis en slicks, le bon choix. Ce chrono de Saint Maurice est nettement plus trompeur avec plus de cordes dans des ciels en aveugle, du rythme mais paradoxalement je commence à mieux ressentir l’auto, ce qui n’était pas le cas dans l’ES1. Difficile sans sensation d’aider Florian sur le grip, notre rythme de 80% et l’annonce des notes qui en découle. Hormis quelques cachotiers mal placés, rapidement signalés et pointé du doigt par Florian, là encore la prévention a fonctionnée.

16h32. Déjà rentrés au parc d’assistance, tristement vide encore une fois. Même les équipes ferment les rideaux pendant le travail des mécanos. Curieux, circulez il n’y a rien à voir ! Briefing avec toute l’équipe, point pour demain, sur l’auto et pas mal de conversations avec les connaissances alentours. Manque de bol, je n’avais pas pris mes notes de la seconde étape pour m’avancer car on connait tous Florian quand il dit « Deux minutes » … 19h30, repas avec toute l’équipe sécurité pour reprendre les bonnes habitudes et retour à la chambre pour 21h.

22h45. J’ai atteint la limite que je mettais fixée pour me coucher. Le réveil sonnera à 3h30 pour une étape très costaude et des conditions délicates. Ne surtout pas accumuler de fatigue.

Sources:

Communiqué de presse: Renault Sport Racing

Photos: Victor Bellotto